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association espaces - Page 2

  • VANVES ADHERE A UNE CHARTE DE L’EAU DANS LA ZONE CENTRALE URBAINE : L’enjeu ! Un bon état écologique de l’eau

    Après la réunion publique sur la fibre optique hier soir, l’autre rendez-vous de la semaine sera le conseil municpal de Mercredi soir avec le vote du budget municipal 2013 sur lequel nous reviendrons bien sûr. Mais d’autres délibérations seront votées dont l’avis sur la Charte de l’Eau « Plaines et Coteaux de la Seine Centrale Urbaine », après le SDRIF, le SCRAE, le PDU IDF, le CDT de GPSO puis son PLH (Plan Local de l’Habitat

     

    Cette charte a été initiée, voilà plus de 6 ans  par un acteur incontournable du Val de Seine et du département : L’association Espaces qui intervient à Vanves avec ses éco-cantonniers sur le talus de la SNCF : « Lors d’un forum de l’Agence de l’eau, nous avions évoqué la question de l’absence d’une instance de dialogue, de gestion de l’eau sur le cœur de l’agglomération pour gérer toutes les questions liées à l’eau. Nous avons reçu un courrier du directeur des Rivières de l’agence de l’Eau qui a retenu cette idée et nous a proposé d’étudier la faisabilité d’un SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) sur la zone Seine centrale. Nous avons consulté l’ensemble des collectivités locales partenaires d’Espaces (Conseil général,, Issy les Moulineaux, DIREN...), nos interlocuteurs ont validé le projet, sachant que l’on ne souhaitait pas que cela soit un SAGE. Nous avons lancé une étude financé par l’agence de l’Eau et le Conseil Régional, menée en 2009-10, dont nous avons présenté les résultats lors d’une grande journée de restitution le 21 Décembre 2010 avec les acteurs et les élus locaux. Ils ont  retenu la zone entre l’embouchure de la Marne et la Confluence de l’Oise, et  décidé de travailler sur une charte de l’eau  et un projet de contrat de bassin qui fédère tous les acteurs » explique Yann Fradin directeur d’Espaces et membre du CESER (Conseil Economique, Social et Environnemental) de la Région Ile de France.

     

    Un projet de charte a été mis au point  par un groupe de travail pour qu’il puisse être adopté par chacune des collectivités locales au printemps 2013 afin d’aboutir à un contrat de bassin à la fin de l’année qui fera remonter toute une série d’actions pour les six ans qui viennent, avec l’objectif de contribuer à atteindre le bon  état écologique de l’eau en 2015-16 : « C’est une action très institutionnelle, mais l’objectif est de créer une dynamique liée à la qualité de l’eau.  De nombreuses actions lourdes sont menées par le SIAAP, des collectivités territoriales comme le Conseil général des Hauts de Seine,  la Ville de Paris, des communautés d’agglomération. Ainsi, en amont, le Conseil général du Val de Marne a signé un contrat de bassin et mis en place une charte avec le Plan Bleu qui est assez dynamique. L’enjeu, très concrétement, est de renforcer la coordination, de gérer l’amont/l’aval alors que chacun voit plutôt ce qui le concerne, et de donner vis-à-vis des habitants et des acteurs, les enjeux de la dynamique qui vont permettre de faire plus et mieux, même si chaque acteur pense faire bien. Il suffirait de faire plus et différemment pour faire encore mieux. Avec pour enjeu, le bon état écologique ».

     

    Le projet de charte est construit autour de 5 objectifs majeurs : Connaître et protéger la Seine en développant la culture du risque en relation avec les crues et les étiages, en sensibilisant à la préservation et à l’attente du bon état des milieux aquatiques. Préserver la ressource en eau et améliorer sa qualité (réduire et contrôler les rejets polluants, renforcer la surveillance et la protection, favoriser les économies d’eau potable). Rendre la ville plus perméable et s’inscrire dans le cycle naturel de l’eau. Restaurer la Seine et les milieux aquatiques. Mettre l’eau au centre de l’aménagement du territoire. Cette action initiée par Espaces est essentielle car une directive cadre européenne (DCE) sur l’Eau définit un cadre général renforçant la décentralisation en matière de gestion de l’eau. Elle vise à une gestion territoriale organisée en grands bassins hydrographiques, eux-mêmes découpées en « masses d’eau » : « La France va avoir énormément de mal à y arriver même en 2027, malgré  deux reports autorisés par la Commission Européenne à 2021 puis 2027 sous réserve que quelque chose soit fait. Et on ne sait pas si la France va devoir payer des pénalités importantes ! » indique t-il.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : Quand est-ce que des vanvéens pourront se baigner dans la Seine ?

    Il sera beaucoup questions de Seine et d’eau aujourd’hui grâce à deux rendez-vous importants auquel Vanves devrait participer, tout au moins  au premier, avec son maire ou son représentant : le 3éme Comité  de pilotage de la charte de l’eau  et du contrat de bassin du territoire Plaines et coteaux de la Seine centrale urbaine. Et un colloque  de l’association « Seine en partage » qui devrait aborder l’état des lieux, les objectifs pour arriver un jour à se baigner dans la Seine.

     

    Justement cette charte et ce contrat de bassin devraient y contribuer.  Un projet qui date de 5/6 ans dont l’idée a été lancé par l’association Espaces que les vanvéens connaissent bien,  même si elle n’est pas vanvéenne, car elle réalise un chantier d’insertion pour entretenir le talus SNCF le long de la rue J.Bleuzen. « Lors d’un forum de l’Agence de l’eau, nous avions évoqué la question de l’absence d’une instance de dialogue, de gestion de l’eau sur le cœur de l’agglomération pour gérer toutes les questions liées à l’eau. Le directeur des Rivières de l’agence de l’Eau a retenue cette idée et nous a proposé d’étudier la faisabilité d’un SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) sur la zone Seine centrale. Nous avons consulté l’ensemble des collectivités locales partenaires d’Espaces qui ont validé le projet, sachant que l’on ne souhaitait pas que cela soit un SAGE » raconte Yan Fradin, son directeur.

     

    Une étude a été menée en 2009-10 qui a permis de retenir une zone comprise entre l’embouchure de la Marne et la Confluence de l’Oise, et de décider de travailler sur une charte de l’eau  et un projet de contrat de bassin qui fédérent tous les acteurs. « Ce 3éme comité de pilotage permettra de présenter  le projet de charte mis au point  par un groupe de travail pour qu’il puisse être adopté par chacune des collectivités locales ». Il  est construit autour de 5 objectifs majeurs : Connaître et protéger la Seine en développant la culture du risque en relation avec les crues et les étiages, en sensibilisant à la préservation et à l’attente du bon état des milieux aquatiques. Préserver la ressource en eau et améliorer sa qualité (réduire et contrôler les rejets polluants, renforcer la surveillance et la protection, favoriser les économies d’eau potable). Rendre la ville plus perméable et s’inscrire dans le cycle naturel de l’eau. Restaurer la Seine et les milieux aquatiques. Mettre l’eau au centre de l’aménagement du territoire

     

    Ce  Comité de pilotage permettra aussi de lancer l’étude et la rédaction du Contrat de Bassin pour faire remonter toute une série d’actions pour les six ans qui viennent, avec l’objectif de contribuer à atteindre le bon  état écologique de l’eau en 2015-16. Il reconnait que « c’est une action très institutionnelle, mais l’objectif est de créer une dynamique liée à la qualité de l’eau.  De nombreuses actions lourdes sont menées par le SIAAP, des collectivités territoriales comme le conseil général des Hauts de Seine, la Ville de Paris, des communautés d’agglo. L’enjeu, très concrétement, est de renforcer la coordination, de gérer l’amont/l’aval alors que chacun voit plutôt ce qui le concerne, et de donner vis-à-vis des habitants et des acteurs, les enjeux de la dynamique qui vont permettre de faire plus et mieux, même si chaque acteur pense faire bien. Il suffirait de faire plus et différemment pour faire encore mieux. Avec pour enjeu, le bon état écologique ».

     

    Evidemment tous pensent à cette promesse de Jacques Chirac lorsqu’il était tout jeune maire de Paris : Se baigner un jour dans la Seine : « C’est une gageure qu’on évoque depuis des années, souvent en souriant. Mais aujourd’hui, il ne s’agit plus d’une utopie. Non seulement les riverains veulent, plus que jamais, se réapproprier leir fleuve, mais il faut aussi constater, piyr s’en réjouir que les choses se sont bien améliorées ces dernières années. La Seine n’est plus un égout à ciel ouvert, les berges ne sont plus des décharges sauvages. Certes tout n’est pas encore parfait. Mais les poissons – meilleurs indicateurs de la qualité de l’eau reviennent et de nombreuses communes ont fait des efforts considérables pour aménager leurs rives » indique t-on du côté de l’association « Seine en Partage » qui y met deux conditions : Quand la qualité de l’eau sera redevenue totalement satisfaisante comme l’exige la réglementation européenne grâce à une directive cadre européenne (DCE) sur l’Eau que la France va avoir énormément de mal à respecter avant 2027, malgré  deux reports autorisés par la Commission Européenne à 2021 puis 2027 sous réserve que quelque chose soit fait. « Et on ne sait pas si la France ne va pas devoir payer des pénalités importantes  pour son retard ! ». Enfin, quand les berges auront été déblayées, nettoyées de tous les déchets que certains abandonnent  et qu’elles auront été aménagées.

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : Les traces d’un passé agricole et viticole ne manquent pas !

    Il existe d’autres traces d’un passé agricole et viticole que la dernière ferme et la foire agricole. A l’occasion de la décision du dernier conseil municipal de nommer « Garguanta » l’allée reliant l’Espace Cabourg à la rue Raymond Marcheron, la ville de Vanves a rappelé que Rabelais par l’intermédiaire de Garguanta célébre le vin de Vanves, un excellent rouge issu de cépage noble à petits grains noirs dit « morillon » dont le nom est encore porté par une rue de l’ancien village de Vaugirard (XVéme arrondissement). Un bon cépage de l’espèce de Pinot Noir dont sortent, entre autres, les grands Bourgognes. Malheureusement, il fut remplacé plus tard par des cépages « grossiers » à grand rendement et plus rudes, tel que le « Gouais » ou « l’infâme » gros Gamay – le petit Gamay étant celui du Beaujolais qui contribuèrent à l’avilissement, la désaffection et la disparition des vignobles d’Ile de France

     

    Mais ce n’est pas tout, car les lieux dits « Clos » comme « Clos Montholon » à la frontière de Vanves-Issy les Moulineaux-Clamart indiquent qu’ils existaient en ces lieux, des vignes clôturées par des murs. Le Cahier de Doléances de 1789 indique une surface de vignes de 20 arpents alors qu’un observateur à la veille de la Révolution, parlait de 250 arpents de vignes mais « sur des terres peu fertiles et pas d’un grand rapport ». Vanves a compté de nombreux viticulteurs dans le passé. Il faut savoir que l’on recensait en 1789, 17 000 ha de vignes en Ile de France qu’ont tué les cépages grossiers puis le développement de la capitale et de sa banlieue vers 1850

     

    Des livres comme « Vanves du Moyen âge à nos jours » (épuisé)  rappellent ce passé viticole : Au Xéme siècle, le village comptait plusieurs pressoirs banaux. Un certain Eudes du Val se vit confirmer en 1202 par le roi Philippe-Auguste les droits de pressurage qu’il percevait à Vanves. En Juin 1427, les villageois de Vanves et d’autres localités voisines organisèrent une procession pour hâter la floraison de la vigne qu’un temps rigoureux retardait. Enfin, Jean Liebaut dans Agriculture et Maison Rustique (1602 et 1640) cite des farces où il est question du vin de Vanves et écrit : « Entre tous les vins dont nous usons à Paris, les meilleurs quant aux rouges sont ceux de Cousy, de Seurénes, de Vanves, de Meudon »

     

    Il en est de même dans le livre paru sur Vanves dans la collection « Image du Patrimoine » qui, dans la première partie historique, relève que la vocation agricole de Vanves est attestée depuis le Xéme siècle : « En 999, une charte de Robert Le Pieux confirme à l’abbaye parisienne de Saint Magloire,  la possession de 5 arpents de vigne concédés par Hugues Capet. La culture de la vigne, bien visible sur tous les plans et les cartes dés le XVIIéme siècle, s’avère ainsi précoce et prépondérante dans l’exploitation du terroir vanvéen. Si la production de vin obéit aux besoins du culte, la viticulture semble, en outre, avoir dès le XIéme siècle occupé la première place dans les ressources locales, nécessitant plusieurs pressoirs attestés anciennement. Sans doute ne faut il pas chercher plus loin la justification des caves médiévales mentionnées ou visibles (4 et 21 rue de la République) dont le rapprochement avec le cellier des Bernardins n’est pas seulement formel. En 1163, un acte émanant du pape Alexandre III confirme à l’abbaye royale de Sainte-Geneviève la possession de la cure de Vanves et de tous ces biens : « Apud Vanvas ecclesiam terras et vineas et capitalia cum omni justitua quaer ad terras verras pertinent »(A Vanves, l’église, les terres cultivées, les vignes et les troupeaux avec tous les droits qui se rattachent à vos terres ». Un peu plus loin, ce livre fait état de 3 à 4  arpents de vignes au bout du jardin du sieur Saint Germain de Lassis (parc du Lycée Michelet) au XVIIéme siècle

     

    Vanves Infos faisait état dans son numéro de Février 1989 d’un vanvéen qui cultivait quelques pieds de vignes sur la terrasse d’un charmant immeuble de la rue Louis Dardenne. Quelques pieds de vignes étaient cultivés par la propriétaire d’un pavillon situé rue Paul Lefebvre face à l’Hôtel La Cigogne.  L’association Le Cercle des Cents avait adressé en Mars 1994 un projet de plantations de vignes à l’occasion de l’année « Rabelais » et proposait qu’elle soit plantée sur la butte du Parc F.Pic. Un croquis avait même été réalisé par l’un des membres de cette association. Mais sans suite. Tout comme le projet de la Section Pétanque du Stade de Vanves sur le talus SNCF. Et il en est de même pour les ruches, dans le corridor écologique entretenu par l’association Espaces le long de ce  talus SNCF. Que d’occasion ratée pour rappeler ce patrimoine agricole et viticole tant à droite qu’à gauche. Dommage !